Organes: Tête et cou - Le promoteur: Assistance Publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP)

Étude DIGHANC : étude de phase 1-2 visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de la digoxine en association à une chimiothérapie à base de cisplatine chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou avancé non résécable. Les cancers de l’oropharynx, du pharynx et du larynx constituent le 90% des cancers de la tête et du cou et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Une infection par certains types du papillomavirus humain augmente le risque de développer un cancer de la tête et du cou. Le traitement des cancers de la tête et du cou est complexe et dépend des caractéristiques de la tumeur qui guident le choix de la stratégie de traitement. Dans des études précliniques antérieures, la digoxine a montré la capacité d’induire la mort cellulaire immunogénique quand elle est administrée en association à une chimiothérapie et donc la digoxine pourrait stimuler le système immunitaire pour détruire les cellules tumorales et éventuellement renforcer les effets de la chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de la digoxine en association à une chimiothérapie à base de cisplatine chez des patients ayant un cancer de la tête et du cou avancé non résécable. Tous les patients recevront de la digoxine par voie orale (PO) seule pendant 7 jours. Puis les patients recevront une chimiothérapie de type TPF comprenant du docétaxel, de la cisplatine, du 5-fluorouracile, administré pendant 5 jours associé à la digoxine le premier jour de chimiothérapie. Ce traitement sera répété toutes les 3 semaines pour un total de 3 cures. Les patients sont suivis pendant 18 semaines après l’inclusion.

Essai ouvert aux inclusions